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Miror in the dark - Deineva
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Kalak Desferia
Kalak Desferia
Messages : 21
Race : Hybride
Lun 24 Fév - 20:40

Une lueur incandescente qui crépite faiblement dans l'obscurité, l'espace d'un instant seulement alors que l'obscurité engloutie à nouveau la ruelle. La fumée s'extirpe de ta bouche dans une respiration alors que prostré sur le rebord de pierre d'une fenêtre ton dos s'adosse nonchalamment aux volets fermés. Un soupçon de désillusion blasée pointant le bout de son nez alors que le constat s'impose au rythme du cancer remplissant tes poumons, contenant de ton impatience grandissante.
Elle est en retard.
Vraiment.
En retard.

Un soupire alors que tes iris de topaze fendent la nuit pour observer un rat jetant son dévolu sur un trognon de pomme pourri. Dégoutant alors que tu détournes le regard, un léger clic alors que cigarette pincée aux lèvres tu ouvres le cercle de métal pour laisser apparaître le miroir en son sein. Volutes de fumée alors que tu viens t'y contempler avec une certaine satisfaction, inspectant chaque parcelle de ce visage si parfait tout en te perdant à imaginer à quoi elle pouvait bien ressembler.
La voleuse au miroir.
Un nom presque poétique, plein de mystère et doté d'un certain bagou tu devais l'avouer et alors que tu souris à ton reflet tu te demandes à quoi cette fille pouvait bien ressembler. Grande  ? Petite ? Brune ? Blonde ? Rien de tout ça ? Grosse ? Non, tu en doutais, comment un gros tas pourrait-il se faufiler pour dérobé avec une efficacité lui permettant de se tailler une réputation pareille ? Improbable. Improbable et décevant si cela s'avérait vrai, très décevant même, surtout au vu de l’investissement que la rencontrer t'avais demandé, normalement c'est toi qu'on cherchait à interpelé, dont on voulait attirer l'attention à tout prix, certainement pas l'inverse.
Mais ta curiosité l'avait emporté malgré tout, un jeu que tu t'étais donné alors que depuis que tu avais entendu les rumeurs la concernant elle s'était faite une place dans tes pensées, jouant de ton réseau et questionnant tes clients les plus bavards avec subtilité et charisme. Sans résultat alors que la plupart d'entre eux avaient même frissonné en entendant son nom, surement avaient-ils peur qu'elle vienne leur voler le peu d'intelligence qu'ils avaient... Tu n'en savais rien et à vrai dire tu t'en foutais, tout ce que tu retenais c'est la plupart d'entre eux étaient aussi inutiles qu'un poudrier sans miroir.

Jusqu'à il y'a quelques jours, il état vrai que tu l'avais bien senti celui-là, un marchand peu scrupuleux, un petit air de mafieux en puissance, sur le coup tu t'étais dis qu'il se la joué un peu, mais tu te trompais alors que le marchand s'adonnait à quelques petits extras en dehors de la légalité. Le convaincre fut néanmoins plus difficile que prévu, au point que tu dû jouer de chantage, gratuité de la passe contre moyen de la joindre, pas suffisant alors que le crevard en voulait plus, nuit complète contre l'information que tu cherchais, sale enfoiré. Un rictus mauvais alors que tu viens doucement caresser tes reins puis tes poignets, il te le paierai.
Sur le coup se fût presque décevant quand tu réalisas que ce moyen si galère à trouver n'était pas autre chose qu'un numéro de téléphone. Sérieusement ? Pour une cambrioleuse qui se la pète avec des miroirs tu t'attendais à un peu plus de classe et de mystère, mais bon c'était ainsi, les ravages de la technologie.

Le mégot vient s'écraser sur le volet d'un geste lent des doigts. Tu t'es pourtant pas planté de lieu, elle te teste ou quoi ? Ou alors elle a perdu ses moyens en te voyant de loin et a décidé de se faire désiré pour te charmer ? Oui surement quelque chose dans ce gout là, de toute façon t'as pas trop le choix, tu veux savoir, tu veux rencontrer ce mythe nocturne et voir ce qu'il peut en découler et pour ça tes options étaient limitées.
Alors tu restes là, assis sur ton rebord de fenêtre, chemise noire aux manches retroussé et au col entrouvert où se dessine les prémices de tes tatouages, cheveux bruns libres de toute substance pour renforcer cet air sauvage alors que tes baskets noirs font des va et viens contre le muret avec cette lenteur nonchalante, les anneaux dorés à tes oreilles brillant légèrement alors que la flamme du briquet jailli pour allumer un nouveau cancer à tes lèvres.
Elle fait chier.
Kalak Desferia
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Deineva Hurley
Staff ─ Encore un coup de la Voleuse Miroir
Deineva Hurley
Messages : 38
Race : Lycan Coyote
Mar 25 Fév - 13:26

Mirror in the Dark


Feat Kala D.


Ondule. Danse. Furtive féline telle ombre sur les toits du monde, alors que tu rejoins un nouveau point de rendez-vous. Avec un autre de ces inconnus que ta réputation a attirés. T’es d’abord venue en avance, plaçant subtilement, à l’abri des regards indiscrets et des âmes perdues ou trop curieuses des miroirs ici et là dans lesquels tu pourrais te glisser si l’entretevue venait à mal tourner. Jamais trop bien préparée. Sinueuse panthère quand tu ne fus en réalité qu’une canidé, reine d’un royaume que tout le monde connait mais où peu de gens savent s’imposer. Une fois, une caméra installée, cachée entre les recoins de briques fendues du bâtiment délabré de la ruelle, tu files observer, revenant sur les toits, ton costume parfaitement taillé et enfilé.

T'es pas très grande Deineva, même si t'aimes à garder l'illusion que si, tu ne dépasses même pas le mètre soixante, si l'on peut garder un avantage de cela, c'est qu'il est plus simple d'être petite pour se faufiler partout. En plus de cela, tu es musclée mais surtout fine, ce qui ne gâche rien à ton agilité.

Tu l’as longuement regardé, sortir de son terrier dans lequel il était planqué, déambuler dans la rue animée qui ne l’a que peu remarqué, ombre dans un monde qui n’a pas idée de ce qu’il peut bien se tramer. Tu l’as vu s’avancer, se caler dans la ruelle discrète, abimée, peu fréquentée, pendant que tu continues l’observer. T’as besoin de vérifier, d’être persuadé autant qu’il est possible de l’être que ce type là, au titre de bien d’autres n’est pas juste là pour t’attraper, ou encore te livrer sans plus de cérémonie à la police qui est sur tes talons depuis quelques soirées.

Il ne serait pas le premier.

Tu le regarde de ton perchoir, fumer cigarette après cigarette, sans qu’à aucun moment il ne soit en train de parler ou de contacter qui se soit, on était de toute façon on était jamais trop sure. Tu le savais. Rien ne passait avant ta propre survie. Ta propre liberté. Et puis ça montrait au moins sa ténacité d’attendre là, alors que les minutes défilaient autant que ton retard. Tu finis par descendre à sa rencontre, veillant à la tenue de ton masque, pas question d’être découverte. Venant rejoindre la fenêtre juste à coté de la sienne, l’entrouvrant doucement, venant t’asseoir nonchalante sur le rebord, laissant ton odorat faire un point sur la situation, il avait une odeur animale, mais il y avait comme quelque chose de bizarre. Qu’est-ce que c’était que ça. Soit la ruelle trompait ton odorat. Soit il y avait autre chose là-dessous.

« Kalak c’est ça ? »

T’étais pratiquement sortie de nulle part, furtive et agile, mais il t’avait probablement senti, ou peut-être pas vu l’embaumement typique de la fumée de cigarette qui semblait ricocher sur tous les murs de la rue. Tu ne l’avais après tout pas vraiment choisi par hasard, celle-ci, bien qu’elle soit peu fréquentée, l’était suffisamment et par assez de personne disparate pour qu’on ne retrouve pas la tienne au milieu.

« Navrée du retard, je devais vérifier que tu n’étais pas de la police. »

Et tu n’étais définitivement pas encore totalement en confiance et tu ne le serais jamais, comment tu pourrais l’être ? Tu ne l’étais même pas avec les personnes avec qui tu dormais tous les soirs dans cette maison en ruine que tu appelais parfois avec un sourire la maison. T’es pas tranquille Deineva, t’es sur le qui-vive, prête à disparaitre aussi furtivement que tu fus arrivée, en un claquement éphémère de doigt. Insaisissable voleuses, laissant toujours un miroir partout où elle passe.

« Qu’est-ce que t’attends-moi ? Je te préviens je fais pas dans l’assassinat ou dans le spectacle. »
Un rire malingre s’échappe une brève seconde de tes lèvres à tes derniers mots, voilà quelque chose que tu ne faisais pour l’instant pas, et que tu te voyais un peu mal faire mais une part bien profonde de toi n’était pas dupe que pour ta survie tu serais probablement capable un jour de commettre l’irréparable et de ne peut-être pas ressentir la moindre culpabilité.

« Je vends des infos, ou j’en trouve le cas échéant, après je ne suis pas contre une récupération subtile d’objet. Tant que tu as de quoi payer. »

T’étais pas très clair, mais tu préférais faire attention à tes mots, que jamais ils ne puissent servir contre toi, si tu venais à te faire arrêter ou autre. On était finalement jamais à l’abri de rien. La liberté, comme la survie au final cela dépendait définitivement des précautions qu’on prenait en amont. Tout jouer à la roulette russe même si ça donnait sa dose d’adrénaline, ça restait un risque parfois peu appréciable.
Deineva Hurley
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Kalak Desferia
Kalak Desferia
Messages : 21
Race : Hybride
Mar 25 Fév - 19:07

Perdu dans tes pensées alors que les minutes continuent de s'écouler tu ne perçois pas le bruit discret de la fenêtre s'entre-ouvrant à proximité malgré ton ouïe affûté, absence de vigilance complète alors que c'est le son de la voix féminine se révélant en même que sa présence qui s'impose à ton esprit. Un sursaut étouffé alors que tu restes impassible malgré la surprise, presque frustré de ne pas l'avoir senti venir, tes pupilles de topaze venant se perdre sur le visage masqué, détaillant sa silhouette svelte et sa taille fluette. Définitivement pas un gros tas. Quelques secondes où ton esprit reprend consistance alors qu'une pointe de frustration vient se loger, masquée, plus que prévisible il était prêt, mais ne pas voir le visage de ton interlocuteur t'intrigue encore davantage sur cette voleuse au miroir que tu rencontrais enfin. Un instant alors que tu la jauges, gardant le silence alors que tu souffles les volutes de ta bouche en une expiration énergique, toujours assis sur ton muret, un simple hochement de tête sur le côté comme réponse en guise de réponse à sa question avant qu'elle ne poursuive.

Police ? Un sourire mutin qui se dessine sur tes lèvres alors que tu lâches un léger rire malgré la logique de son raisonnement, tu n'y pouvais rien, l'image de toi comme faisant partie de cette bande de crétins maintenant de l'ordre provoquait une envie de rire presque incontrôlable, un rire que tu contins néanmoins alors que tu le musèles, libérant tes sens malgré la fumée t'entourant encore alors que tu écrases ta cigarette sur la bordure de pierre d'un geste nonchalant, tu le sens désormais, ce quelque chose animal qui émane de ton interlocutrice et c'est sans en attendre davantage que gracieusement tu te laisses glisser au sol, tes pieds le foulant sans un bruit alors que tu imposes ta présence avec souplesse et délicatesse, félin jusqu'au bout des orteils alors que l'excitation animale de cette exploration inconnu t'emballes tel une mélodie sauvage. Ta voix basse et rauque s'élevant avec une pointe de malice alors que tu justifies ton rire d'un air désinvolte.

" Je serai presque outré que tu es pu m'envisager comme faisant partie de ces branquignoles."

Et alors qu'elle poursuit ton intérêt grandit alors que ce masque devient un défi que tu te jures de relever, celui de découvrir quel sorte de visage il pouvait bien cacher. Son rire s'élève, un rire qu'elle semble la seule à comprendre, comme une farce invisible faite à elle-même alors que tu t'étires nonchalamment de ton long, bras vers le ciel et nuque craquant sèchement d'un léger mouvement de rotation, comme pour te réveiller de cette attente endolorie forcée. Un hochement de tête final pour la toiser d'un regard surpris, presque outré alors que tu minaudes d'un ton malicieux.

" Je peux avoir la rancune sévère il est vrai, mais de là à tuer, ne nous emballons pas, eh quand bien même, je doute que j'aurai besoin de toi."

Un sourire carnassier qui se dessine sur tes lèvres, révélation d'une nature bestiale alors qu'en quelques instant ton visage je reprends son calme d’apparat amusé et que tu commences à entrer doucement en mouvement vers une échelle de service rouillée à proximité, t'arrêtant à son niveau, main posée sur le barreau en lâchant comme seule réponse à ses dernières paroles.

" T'as pas un pseudo autre que la voleuse au miroir ? Très classieux, j'en conviens, mais un chouilla long et impersonnel tu trouves pas ? Et les choses longues et impersonnelles ont tendance à vite me lasser, surtout quand l'ont doit discuter de choses déjà trop sérieuses à mon goût."

Un sourire enjoué que tu lui jettes alors que sans même attendre sa réponse tu commences à escalader les barreaux avec agilité, comme une seconde nature innée alors que tu commences ton ascension vers le toit, si la dame aux miroirs était méfiante tu l'étais tout autant et il serait malencontreux que quelques passants ou oreilles indiscrètes entendent ce que tu avais à lui proposer.
Kalak Desferia
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Deineva Hurley
Staff ─ Encore un coup de la Voleuse Miroir
Deineva Hurley
Messages : 38
Race : Lycan Coyote
Lun 16 Mar - 18:02

Mirror in the Dark


Feat Kalak D.


Outré.

Il y allait fort, mais tu ne connaissais ni son passé ni quoi ce soit d’autre Deineva, et le temps montre bien trop souvent que l’habit est bien loin de faire de moine. Douceur amère, apprise bien trop de fois à tes dépends cela allait indéniablement sans dire. Pour ne pas dire que tu en fus toi-même le désagréable exemple. Etant à la fois traquée par Adonis Cole, lieutenant de police et aussi son indic sans qu’il n’ait la moindre once de soupçons sur le fait que tu sois la désagréable voleuse miroir, qu’il maudissait chaque matin en buvant son imbuvable café noir sans sucre. T’avais appris à ne plus réagir de la moindre manière quand il parlait avec bien de verbes combien il aimerait éclater la cervelle de cette putain de voleuse miroir. M’enfin là n’était définitivement pas le propos de cette journée, alors que ton attention se reporte sur ton client.

Un sourire presque imperceptible caché sous le masque, un rictus. T’as encore jamais tué Deineva, mais peut-être que cela viendrait, le jour où le peu de morale qu’il te restait viendrait à s’essouffler dans un énième tour de passe-passe acrobatique diablement bien orchestré entre des miroirs. Il n’y a néanmoins une part de toi qui l’envie ce gars-là. Cet inconnu, cet énième client sorti de nulle part. Il cherche quelque chose. Chose que toi tu ne connais, la recherche. Rien n’a assez d’intérêt pour que tu te perdes à trouver quoi ce soit à chercher.

Tu le regarde. Un rire venant se glisser entre tes crocs, entre très lèvres fines, cachées sous le masque.

« Putain, Salope, Toi, Criminielle, Saletée… Prends celui qu’il te plait, mais mes amis appellent « D ». »

D. C’était peut-être déjà trop en dire ou peut-être pas assez, désagréable corde raide sur laquelle tu t’amuses à jouer les funambules Deineva, alors que tu le regardes grimper l’échelle, alors que tu te laisse tomber en arrière, dans un miroir habilement posé pour réapparaitre en haut du bâtiments, par un autre de tes miroirs, le regardant finir son ascension, jetant un œil vers le vide.

« Discuter de choses sérieuses hein ? J’espère que t’es pas là pour me parler de m’épouser gamin, j’ai pas le temps pour des conneries comme ça. »

Tu ne peux pas t’en empêcher, c’est ta façon à toi de procéder, ta façon à toi d’exister. T’as du mal avec les discussions qui ont trop de sérieux, qui n’ont pas ce peps, cette décontraction palpable finalement si agréable. Parce que même du haut de ton jeune âge, t’as déjà passé l’âge de te mettre la pression. T’es là pour effectuer le taf qui te sera demandé le reste n’a que peu d’intérêt et ne mérite que bien peu de ton temps.

Tu t’assois nonchalante, sur un de ces rebords de cheminée en briques, t’as pas besoin qu’il voit à quel point t’es plus petite que lui en taille, t’as besoin de surplomber Deineva, à croire t’es un félin parfois. C’est pas rare que les autres lycans captent pas, ce coté si chat chez toi, quand on sait que c’est un coyote qui est en toi.

« Alors dis moi. »

Un sourire malingre qui transparaît derrière le masque de tissus. Une curiosité palpable dans ta voix si féminine et dévorante. Joueuse. Sale gamine. Intenable.

« Qu’est ce que tu veux Kalak ? »

Patience. Ton mordant, alors qu’instinctive tu passes ta langues sur tes crocs, sur tes canines fauves et que ton regard ne le lâche pas une seule seconde. Vipère contemplant sa proie, tu patientes, sage et disciplinée. Jusqu’au secret qu’il finira par avouer. Et qui l’a mené dans tes malheureux filets.
Deineva Hurley
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